A peine l’ultimatum expiré, un groupe de députés nationaux est passé à la vitesse supérieure pour désavouer Chistophe Mboso, président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, accusé de bloquer le processus d’installation du bureau définitif de la Chambre basse du parlement congolais, plus de quatre mois après le début de la législature.
Ce mercredi, au moins 100 députés ont signé une pétition pour déchoir le doyen des élus soupçonné d’avoir « bloqué les activités » dans cette chambre législative. Les pétitionnaires trouvent « inadmissible que l’Assemblée nationale ne dispose pas de son bureau définitif plus de trois mois après le début de la session extraordinaire inaugurale organisée conformément à la constitution ».
Mardi, le député national Didier Kamundu avait révélé l’existence de cette pétition, accusant Mboso de « violation grave du règlement intérieur et du calendrier électoral visant l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale ». En réponse, le président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale avait publié un communiqué pour exhorter la majorité comme l’opposition à « finaliser dans les meilleurs délais les pourparlers en ce qui concerne les candidatures aux différents postes ». Si Mboso a rassuré de l’actualisation « imminente » du calendrier, cela n’a visiblement pas convaincu ce groupe d’élus.
