La gouverneure parvenue aux affaires de la manière dénoncée par l’humidité, vient d’être élue sénatrice et réélue gouverneure de cette riche province issue du démembrement de 2015 ce lundi 29 avril. Dans sa gibecière, la dame aligne quatre fonctions politiques. Elle est à la fois députée provinciale, députée nationale, gouverneure et sénatrice. Ça ne se passe qu’au Congo Kinshasa où les memes individus au profil bas défilent dans les institutions du pays bien que leur rendement ne vaut pas un penny.
La problématique reste a savoir : Fifi Masuka saura – t- elle occuper toutes ces fonctions ? La réponse à cette préoccupation ne peut être que négative. À moins de changer de nature pour se faire Dieu le père. Ainsi, choisissant, une des charges, Fifi Masuka cédera à coup sûr, les trois autres à ses frères et sœurs ou à ses proches ou encore à ses enfants. Encore une fois de plus , un cas particulièrement célèbre et propre au Congo.
Du jamais vu, il y a nécessité pour le législateur congolais de réviser certaines dispositions relatives aux élections afin d’éviter au pays la routine des charges publiques. C’est ici, le lieu de se demander, ce que Fifi Masuka Saini n’a pas pu faire comme gouverneure qu’elle souhaiterait réaliser durant les cinq prochaines années ? Le Lualaba sombre comme plusieurs provinces du pays.
Vouloir s’éterniser au pouvoir alors que le bilan est tout sauf élogieux, est une option à issue fatale. En politique, il faut savoir quitter le pouvoir avant que le pouvoir ne vous quitte.
